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Avec une date telle que celle-ci
pour ma première sortie aux morilles de l'année,
j'avais bien l'intention de ne pas passer à travers le traditionnel poisson d'avril !
J'envoyais donc un SMS à la Team disant que j'avais beau chercher, mais que je ne trouvais rien ...
Puis ... En fin de journée, envoyer de belles photos de ma cueillette !
Mais voilà, ce poisson a bien failli se retourner contre moi !!!
Comme à mon habitude, je commençais ma journée au bord de l'eau,
et plus précisément sur les berges du Guiers.
Hélas les eaux y étaient glaciales et relativement hautes. La progression en était tout autant plus périlleuse ...
Fort heureusement, je ne me lasserais jamais de ce paysage :
Par contre, avec de telles eaux, il fallait bien s'attendre à ne pas faire des miracles !
De plus je trouvais le moyen de rater ma première touche tant attendue !
Je sauvais néanmoins mon capot par cette 30 + à la robe typique du Guiers :
Il était maintenant grand temps d'aller voir mes trois premières taches ...
Heu ... ... Ben pas grand chose : Rien !
J'allais donc, sans plus attendre sur deux autres secteurs ...
Heu ... ... Que dire de plus ... : Rien !!!
Là, je commençais vraiment à me poser des questions,
surtout que j'avais déjà trouvé ma première le dimanche de l'ouverture.
J'espérais vraiment que cette année allait être un peu plus précoce que les autres.
Bon, on change de crèmerie, histoire de varier les plaisirs,
direction un petit ruisseau pour refaire quelques truites ...
Je fais d'ailleurs assez rapidement une belle autochtone, pas bien grosse, mais à la robe bien typée :
Et c'est en se rapprochant de la voiture, le long d'un petit chemin,
où j'en trouve d'ailleurs régulièrement, mais juste quelques unes, par ci par là, en fin de saison,
que j'aperçevais, enfin, les alvéoles de ce mythique champignon !
Et qui plus est ... ... Y'en avait pas qu'une !!!
Ça y est, je pouvais enfin envoyer les fameuses photos à la team,
mais il s'en est fallu de peu !!!
Et c'est peu dire ...
L'histoire commence dès le mercredi soir :
Etant donné que mon dentiste était réintervenu sur ma dent qui m'avait fait passer des vacances du jour de l'an déplorables,
il fallait bien que je m'attende à un deuxième round !
Donc, dans la nuit du jeudi, premier coup de poignard dans la mâchoire,
et rêveil en sursaut à 2h00 du mat ...
Le traditionnel Doliprane, et je réussis tant bien que mal, à me rendormir ...
OUPS ... Pas pour bien longtemps !
3h30 deuxième coup de poignard !
2éme " cacheton " et je réussis à nouveau à me rendormir, limite par miracle !
Re OUPS ... Toujours pas pour bien longtemps !
Mais cette fois ... ... C'était le réveil !!!
Petite hésitation, et grosse envie d'envoyer promener le réveil, mais c'est parti ...
... Pour l'Albarine où j'avais décidé, au dernier moment, d'y faire mon coup du matin.
( Pas bien loin de chez moi, au cas où ça n'allait vraiment pas ! )
Re re OUPS : mauvaise pioche !
J'y découvrais des eaux glaciales d'un gris bleuté, soit très joli, mais qui ne m'inspiraient, mais alors pas du tout ....
Et cela s'est confirmé très rapidement, que dire des touches ?
Plus rare que rare !
C'est pas compliqué, je sauvais mon capot par une 30 -, mais pas une dizaine, ni même deux,
une seule et unique truite a fini dans mes mains !
Bon, je jette l'éponge, direction les sous bois ...
Premier secteur ... Heu ... Rien !
Deuxième secteur ... Heu ... Toujours rien !
Et c'est quand j'allais de nouveau jeter l'éponge, qu'une morille,
limite diforme, faisait surface devant moi !
Je n'étais ni capot en truite, ni capot en morille,
mais comme vous avez pu l'observer, je n'ai pas mis de " s " !
En résumé, vraiment pas de quoi fouetter un chat ( le pauvre !!! ), je décide donc de changer de versant ...
Direction l'Isère par le col du petit Perthuis où je croise un renard, pas eu trop le temps de discuter avec d'ailleus !
Là, je décide de ne pas pêcher, mais juste de prospecter.
Bonne décision ? Pas vraiment !
Qui sait, ça aurait peu être été encore pire avec une canne à pêche,
quoi qu'il en soit, je n'étais encore pas bredouille,
Ho la belle blonde !
Allez, c'est pas bien loin, et on est plus à ça près, direction la Savoie, en rive droite des gorges de Chailles.
A oui, au fait, il était presque midi et j'avais toujours mal aux dents,
avec même la nette impression que ça empirait !
Là, cette fois, j'en trouve un peu plus, et d'une taille légèrement plus respectable :
L'honneur était sauf coté morille, mais cependant bien entaché coté salmonidé !
Qu'à cela ne tienne, je remontais ma Sensations et direction le Guiers,
et qui plus est, sur un secteur où je n'avais encore jamais fait évoluer mes cuillères ...
Dur ... ... Dur ... ... Cela faisait déjà plus d'une heure sans la moindre activité,
et c'est pas faute du secteur que je trouvais vraiment très joli.
A oui, au faite, j'allais oulier, juste histoire d'enchérir un petit peu,
il s'était mis à tomber un espèce de crachin de neige fondue,
le tout poussé par un petit vent du nord dont je me serais très bien passé !!!
Eeettttt toujours mal aux dents !!!
Ça y est ... ... Une touche ... ... Et une belle ....
Et merde, put ... BIP de bor ... BIP de me ...
Bon, j'en passe et des meilleurs.
Après avoir épuisé toute la panoplie de nom d'oiseaux tout aussi exotiques les uns que les autres,
une superbe 40 + venait de se dépiquer ...
Ce qui sauve, c'est sa superbe chandelle qui m'a permis d'entrevoir sa robe mordorée innoubliable.
La pression redescendant, j'arme donc mon nouveau lancer, à peine à quelques mètres au dessus ...
... Et ... ... Ça suit ... ... Ça suit, une ombre grise foncée découpait le beige claire du fond ...
Je ne rêvais pas ! Elle venait bel et bien de prendre ma cuillère !
Bon, on se calme et on mouline avec la plus grande délicatesse ...
La nature m'ayant fait l'honeur de me laisser une deuxième chance, il ne faut pas que je passe de nouveau à coté !
Tiens, j'ai plus mal aux dents !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce combat fut d'ailleurs assez long et j'avais du mal à voir sa taille réelle dans le courant,
et je ne voulais vraiment pas rater cette occasion ultime ...
... Ça y est, elle est dans l'épuisette ... .... Devant moi ...
... Une robe tout en simplicité ... Sobre ... Pure ...
Et merde, aussitôt la pression retombée, que le mal de dent ... Heu ... Comme d'ab !
Voilà ... ... La fin de mon parcours se dessinait à la vue du pont où j'étais garé.
Un mélange de joie et de souffrance non disimulé que je me serais bien passé ...
Mais promis, je reviendrais dans de meilleures conditions.
J'avais rendez-vous le vendredi matin avec un nouveau client suisse, pour une journée sur le Fier,
et une remise en mains propres d'une 148L.
Je décidais donc de me rendre dans la Haute Savoie dès la veille au soir,
juste histoire de tâter le terrain vu les résultats bien mitigés du début de saison ...
Les affaires de pêche étant chargées depuis la veille au soir,
pas une seule seconde n'a donc été perdue pour être en action de pêche au bord du Fier !
Dès la sortie de mon boulot, je me retrouvais donc en direction de Thônes pour le coup du soir ...
Je commençais plutôt moyennement avec pas la moindre activité pendant plus d'une heure et demi
sous un soleil de plomb et une eau ... ... limite de neige !
Je me voyais même finir capot, c'est pour vous dire.
La première touche, ratée, fut presque irréelle !
Alors que je me demandais si l'eau était froide, en mettant machinalement une main dedans,
la cuillère livrée à elle-même fut stoppée nette !
Moi aussi par la même occasion !
Mais voilà, ma réaction relativement tardive, fut sans appel ... ... Dépiquée !
Le seul et unique avantage, j'étais de nouveau motivé pour amener,
cette fois-ci, jusqu'à l'épuisette, dame Fario ...
Je multipliais les lancers à raz la berge, ou sous les branches, et ce fut rapidement payant.
Je croyais même que c'était bien plus gros à la vue de sa défense : elle remontait le courant, tout en sondant.
Ce n'est donc qu'à quelques mètre de l'épuisette que je découvrais cette 40 - bien en chaire, et ça fait plaisir !
Il restait maintenant moins d'une heure de pêche, mais comme on dit jamais deux sans trois,
j'espérais donc grandement ma troisième touche !
Qui ... ... Qui ... ... Qui finit par arriver !
Une 35 + toute grise, finissait dans l'épuisette ... ... Et ma journée en beauté !
Didier, mon client suisse, avec qui j'avais rendez-vous, ne tarda guère à arriver,
presque en avance d'ailleurs, et c'est tant mieux !
On avait donc tout notre temps pour préparer sa canne et ses cuillères avec hameçon simple sans ardillon.
Premier faux départ dû au niveau des eaux encore relativement haut, et qui m'a, on va dire ... ... Piègé !
En effet l'endroit où je traversais habituelllement était encore très limite surtout à la pénombre du lever du soleil !
On a donc galéré pendant une petite heure avant de pouvoir prospecter correctement,
et ma première touche ne se fit pas attendre !
Mais voilà, avec des hameçons simples sans ardillon, elles n'arrivent pas toutes dans l'épuisette !
Celle-ci faisait partie de cette catégorie !!!
On arrivait de nouveau sur un secteur où nous avons du faire un grand détour sur la berge,
toujours dans l'impossibilité de traverser.
Didier continuait même un peu plus longtemps sur la berge pas vraiment rassuré des fonds glissants !
Et c'est même là qu'une touche, encore ratée d'ailleurs, nous a surpris tous les deux ...
En effet, alors qu'il venait de passer à moins de trois mètres d'un amas de branches,
dont il avait assez violemment cassé l'une d'elles, sans faire exprès cela va de soit,
qu'une 45 + bondissait sur ma cuillère !
Dans moins de 30cm. d'eau avec un courant très violent, l'issue fut de nouveau sans appel ... : dépiquée !
Quelques petites touches de grignettes s'en sont suivies,
mais toujours sans moindre truite dans l'épuisette,
que ce soit pour Didier, comme pour moi !
On traversait une dernière fois le Fier avant de se rendre au resto ...
... Et oui, c'était déjà 11h30 !!!
Plus motivé que jamais pour sauver notre capot, l'un comme l'autre,
je décidais d'amener Didier sur mon parcours de prédilection où je fais très souvent mon ouverture ...
Cette fois la motivation était à son apogée, car à peine quelques mètres de rivière prospectés,
que l'on pouvait observer une truite en train de gober sans relâche ( la seule de la journée d'ailleurs ! )
Mais c'était très sympa à voir ...
La touche tant attendue, avec en finalité ... ... La photo, qui arriva enfin !
Une belle zébrée de 35 - prenait la pose devant l'objectif,
manipulé de mains de maitre par Didier, enfin fort heureusement ... ? ...
... Pour un coup que j'ai la chance d'avoir un photographe professionnel avec moi, j'en profite !
Par contre la touche suivante fut vraiment, mais alors vraiment longue à arriver pour moi !
Hélas cette touche tant attendue, n'était que d'une 30 - aussitôt remise à l'eau.
Quant à Didier, pourtant plus motivé que jamais de vouloir inaugurer sa 148L,
était malheureusement, toujours capot !
Il ratait même quelques occasions en fin de journée, mais rien n'y a fait !
Et même pour vous dire, il n'a jamais lâché le morceau,
j'ai même rarement vu quelqu'un d'aussi tenace !
Et c'est limite épuisé, comme il me l'a avoué, qu'il tentait le tout pour le tout,
près d'un amas de branches sur le dernier plat de la journée ... Mais ... Mais ...
... Mais pas moyen, et ce , malgré plusieurs lancers effectués à ras les branches ...
Et c'est là que je lui dis : " avant de partir, je vais tout de même essayer à mon tour ... "
Effectivement, comme je voulais vraiment qu'il inaugure sa 148L,
j'avais décidé de ne pas pêcher ce dernier secteur pour lui laisser toutes ses chances.
Je lance donc exactement au même endroit que lui, mais 20/25 plus loin ...
... Et c'est ce qui a fait la différence !
La cuillère a pris une veine d'eau différente et s'est engouffrée sous les branchages,
pour ressortir derrière, mais suivie !
Suivie par une masse sombre qui nous a fait limite s'écrier en même temps :
" Ça suit, ça suit " ... ... Et ça prend !!!
Le combat fut d'anthologie !
En effet, ma cuillère étant équipée d'un fin de fer N°8,
et les branchages donnaient directement sur des rapides !
Trop peur de me faire ouvrir l'hameçon, je décidais donc de suivre la truite qui avait bien évidemment,
foncée tout de bout, dans ces dits rapides !
Et je finissais même limite au bouillon à plusieurs reprises !
Et vous pourrez même demander à mon genou droit, il s'en rappelle encore !!!
Mais le jeu en valait la chandelle, finir en beauté comme ça, que demander de plus ...
Il était maintenant grand temps de rentrer, mais après un partage halieutique de presque 15 heures,
Didier ne voulait pas repartir bêtement !
Il m'offrait donc une bonne bière, très appréciée d'ailleurs !
Le rendez-vous était quasiment pris pour sa revanche, en terre inconnue pour moi !
Prochaine aventure avec Didier ... ... En Suisse !
Après une journée comme celle d'hier, ce samedi matin se voulait beaucoup plus cool,
à chercher des morilles, accompagné de ma femme, dans l'Isère et la Savoie ...
L'année passée, je narguais Aurélien qui ne trouvait pas grand chose dans son Jura natal,
pour cette année, on va dire qu'il se venge, et que c'est plutôt l'inverse !
Pas grand chose a fini dans ma musette !
Mais c'est pas grave, on se promène, et on admire toujours et encore le paysage ...
Bon, vous n'êtes pas sans vous douter que je ne peux pas m'empêcher de sortir dans la nature sans prendre une canne !!!
Je ne résistais donc pas à mettre deux trois coups de cuillère dans un petit bras de la Morge,
et je dois dire que l'idée fut plutôt bonne !
Ce n'était pas les grosses truites du Fier de la veille, mais franchement, cette robe à la " Macrostigma ",
perso, moi je craque !
C'est comme à mon habitude, qu'à peine sortie du taf,
que je me dirigeais vers le Bugey pour y prospecter l'Albarine.
Et je n'ai même pas atteint la rivière que je faisais déjà une sympathique rencontre !
Franchement, il n'a pas une bonne bouille lui ? !!!
Bon, maintenant, il est grand temps de faire mes premiers lancers ...
Hélas l'activité était un peu fébrile, pour preuve,
une bonne heure m'a été nécessaire pour avoir ma première touche !
Mais quelle truite, une splendide zébrée venait de finir dans mes mains :
J'en profitais pour jeter un petit coup d'oeil dans les bosquets
où j'avais trouvé ma première morille de l'année,
mais hélas, sans résultat !
Je changeais à plusieurs reprises de secteurs pour multiplier mes chances ...
Mais même si je sauvais le capot à chaque fois, rien de mirobolant ne finit dans l'épuisette !
Il a fallu attendre pratiquement le début de la tombée de la nuit pour enfin les voir bouger.
Plus d'une demi douzaines de truites en une demi heure à peine !
Avec comme cerise sur le gâteau, cette belle 35 +
Je ne tardais pas trop pour rentrer vu que j'avais prévu d'aller dans l'Isère et la Savoie le lendemain matin ...
Direction le Guiers, au niveau de sa confluence avec l'Ainan.
OUPS ! Pour un coup du matin de presque deux heures,
une seule et unique touche, et qui plus est ... ... Ratée !!!
J'en profitais donc, comme d'ab, pour jeter un petit coup d'oeil sur quelques secteurs à momos,
mais décidément, cette année, elles me boudent !
Il était maintenant presque 9h30 et j'étais toujours capot, en truite, comme en morille !
Direction donc la Savoie, qui sait ... ?
Tiens voilà enfin ma première de la journée !
Je sais, elle n'est pas bien grosse, mais elle est là !
Maintenant il me fallait sauver mon capot en truite, direction le Morges ...
Je ne me lasserais jamais de ce petit cours d'eau ... ... Admirez :
Je n'ai jamais eu l'occasion de faire de grosse truite dans ce petit ruisseau,
mais mon Dieu que c'est beau ...
A oui, au fait, je sauvais mon capot par quelques petites grignettes.
Je rebascule de nouveau dans l'Isère pour jeter un oeil sur une tache
où je n'avais plus rien trouvé depuis trois ans.
Cette année, visiblement, c'est le monde à l'envers !
Vois tu pas qu'elles étaient revenues, et pour dire,
j'ai même failli marcher dessus tellement persouadé que je n'allais rien trouver !
Direction cette fois-ci, la Morge !
Je sais, c'est un peu compliqué à suivre ...
C'est tout de même pas ma faute si deux des rivières que j'ai pêchées aujourd'hui, s'appellent presque pareilles !!!
La Morge ( Isère & affluent de l'Isère ! ) - Le Morges ( Savoie et affluent du Guiers )
Donc, je disais, direction la Morge où je sauvais encore mon capot par quelques grignettes ...
Mais voilà, j'aurais tout de même apprécié faire une truite de maille !
Direction donc, heu, mon point de départ, pour y repêcher le Guiers,
juste en aval de mes premières heures de pêche de la journée.
A ce niveau, le Guiers commence à être un peu plus large, donc, en théorie, favorable aux belles truites.
Bon, ce n'est qu'une 30 -, mais j'ai sauvé mon capot !!!
Après une journée de plus de douze heures, si l'on fait le bilan ... ... : Pas terrible !
Mais faut pas se plaindre, quant on a trouvé des paysages de rêves, discuter avec quelques truites,
et une poignée de morilles dans la musette ... ... L'essentiel est là !
Je rejoins la voiture en en profitant pour ramasser quelques ails des ours,
qui visiblement, ne manqueront pas vraiment au paysage !!!
Un petit séjour entièrement dédié à la cueillette de ce champignon mytique,
où les cannes sont sagement restées dans le coffre ...
T'y crois ça ?
Non, en vrai !
J'ai touché mes cannes à peine 3 heures en un peu plus de 4 jours !!!
On arrivait, ma femme et moi-même, sur Thonon les Bains en fin d'après midi,
et pour se mettre en jambes, on prospectait pendant une bonne heure, le long de la Dranse ...
Hélas, que de vieux spécimens, très limites !
On décidait donc de ne pas insister et d'attendre, bien tranquillement, le lendemain,
pour monter un peu plus en altitude.
Direction donc ... Avoriaz ...
Premier bois, et première cueillette, là, beaucoup plus sympathique !
On reprend la voiture pour prospecter le long d'un petit chemin de terre qui nous inspirait ...
Hélas, pas la queue d'une seule morille !
Par contre un très joli spécimen de Gyromitre géant !
ATTENTION ! C'est pas comestible !!!
On refait deux trois autres secteurs, avec, à chaque fois, une poignée de morilles, entre 2 à 8.
Toujours entourés de paysages fort agréables à regarder ...
Puis je m'arrête limite brusquement, mais pas après avoir repéré un biotope parfait,
mais parce que j'avais vraiment envie de pisser !!!
Ce que je fis, mais voilà, je ne pus m'empêcher d'éclater de rire ?
En effet, en regardant autour de moi, des petites Morchella vulgaris parsemés de ci de là ... !
Allez, cette fois, on bascule de l'autre côté ... ... Côté Thônes.
Dernière prospection de la journée, sur les berges du Borne.
Là, on s'est régalé à ramasser des morillons et des tous petits spécimens de Morchella conica,
en plein milieu des cailloux !!!
Après une bonne nuit de sommeil,
ennivré par le parfum des morilles séchant sur le radiateur, direction, le Jura ...
Cette fois, elles étaient à nouveau beaucoup plus développées, mais néanmoins pas foutues !
Allez, première fois où je craque pour faire deux trois lancers dans la Sirène !
Où je sauve, par la même occasion, mon capot avec une petite grignette !
On finit tranquillement notre cueillette en compagnie d'Aurélien, qui nous avait rejoint ...
... Et pas pour rien d'ailleurs !!!
Je lui ai sans doute trop bien appris à " sentir " les coins,
car mon salot, il se démerde plutôt bien maintenant !!!
Bon, je cloture la journée par une morille, pas si vilaine que ça ... Heu ... En plein milieu du chemin !
Un peu passée de date, mais elle finira tout de même dans le panier !
Cette fois, on décidait tous les trois de prospecter les berges de l'Ain,
où je craque d'ailleurs pour la deuxième fois !
A mettre quelques coups de cuillère dans une eau glaciale , heu, pas du tout fructueuse !
Tout en ramassant, de ça, de là, quelques morilles,
et c'est en repartant, en marche arrière, sur un petit chemin de terre ( donc pas bien vite ),
que j'entends Aurélien s'écrier : " STTTOOOPPPPP !!! "
Il venait d'apercevoir tout un troupeau de verpes dans des épines noires !
C'est clair, on en est ressorti griffé un peu de partout, mais avec dans le panier,
quelques spécimens de ce petit champignon ... Heu ... Un bon 150 ! En moins d'une demi heure !!!
On décide donc de ramasser un peu d'ail des ours et de la ciboulette sauvage pour se faire une bonne poêlée à midi ...
Bon, le temps de tout bien nettoyer, et de tout cuisiner, avec amour, que l'on passait à table à un bon 15h00 !!!
Là, j'en entends déjà, alors je vais prendre les devants, quelques apéros nous ont, on va dire, un tantinet ralentis !!!
Et qui plus est, Lud'eau nous rejoignait en cours de repas ...
L'après midi fut plutôt humide, on va dire !
La pluie annoncée, est belle et bien arrivée,
et je dois dire que ce n'est pas vraiment agréable de ramasser sous la pluie !
On décide néanmoins d'aller faire un saut sur un secteur à morillon, et l'idée fut bonne ...
Petite grasse mat, on va dire, bien méritée,
pour finalement repartir en direction de la Savoie ... : choux blanc !
On décide donc de rentrer, mais en faisant une petite boucle en Isère.
L'idée fut encore payante, et clotura cette petite escapade, fort sympathique,
avec la 116 ème morille, presque parfaite ...
Enfin ... ... Pour l'instant !
J'ai profité des ce pont de l'ascension pour avancer le plus possible, toutes mes commandes en cours,
ainsi que la préparation du salon de Valence, mais je dois tout de même avouer que je me suis octroyé, mon dimanche !
Et c'est même en début d'après midi, du samedi, que je partais en direction de la Haute Savoie,
et plus particulièrement sur les berges du Borne.
J'y trouvais une eau de neige, pas vraiment enthousiasmante, mais j'y suis, donc j'essaye ...
Sans appel ... ... : Rien ! Mais alors, rien de chez rien !!!
Je mets donc ma cuillère sur l'accroche leurre, et je fais méticuleusement toutes les berges ...
Il a fallu tout de même prospecter pendant plus d'une heure pour enfin trouver ma première !
Mais voila ... ... Elles n'étaient pas seule !!!
Pas de miracle non plus, mais une bonne vingtaine se suivaient, limite à la queue leu leu !
Il était presque 19H00 OUPS, déjà ! Mon Dieu que le temps passe vite quand on est bien !
Je continuais un petit peu ma prospection, mais sans rien retrouver, enfin si, une seule, en plein milieu d'un talus,
et cette fois, elle était vraiment toute seule !
N'ayant pas eu une seule touche la veille, mais ayant relativement bien réussi ma cueillette,
je décidais tout de même de faire le coup du matin, dans le Fier, mais limite, en touriste !
En effet, j'avais bel et bien décidé de pêcher, mais tout en regardant les berges ...
Et pour vous dire, j'avais même pris la décision de ranger la canne, dès la découverte de ma première morille !
Et contre tout attente, ce fut la folie !!!
Une touche tous les 50 mètres, et quelle touche ?
Quasi que des poissons de 40 + !!!
Il n'était même pas 7h30 que j'en avais déjà piqué quatre !
Et ce n'est que quelques dizaines de mètres après cette quatrième que je tombais nez à nez avec elle :
Une décision, c'est une décision,
je raccrochais donc la cuillère pour continuer à prospecter plus sérieusement en rentrant dans les bois ...
Où j'en trouvais une ou deux, de ci, de là, mais rien de semblable à la veille.
Je décidais donc de passer de l'autre coté du bassin versant, celui des Dranses.
Premier arrêt le long de celle de Morzine, et première découverte :
Et plus j'avançais le long de la Dranse, et plus j'en trouvais !
et de toutes les couleurs ...
Là, cette fois, c'est sur, je suis en plein rêve, et pour preuve, on vient même me saluer ...
Sans doute un des habitants du Paradis ...
Bon, j'ai vraiment tout quadrillé !
Il était à peine 14h00 quant je décidais de finir ma journée dans le Jura.
Hélas dans toute histoire suréaliste de bonheur,
il y a toujours un grain de sable qui vient vous p...ter les c... illes ! BIP et re BIP !!!
Une idée mais venue pour limiter le nombre de km. : passer par la Suisse.
Mais voilà, qu'est ce qu'il y a, à Genève le 08 Mai ? : le marathon de Genève !!!
J'ai donc bel et bien économisé un bon 75 km., mais à quel prix !
Il m'a juste fallu 4 heures pour faire ... Heu ... Heu ... ... 4 Km. !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
J'ai tout de même pas de bol sur ce coup.
Je dois me rendre en Suisse maxi une fois tous les trois ans,
ce qui nous fait une chance sur 1095 de tomber sur le seul et unique jour à éviter,
et bien, j'étais pile dedans !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je reste zen, enfin presque !
Me voila enfin arrivé sur le secteur que je voulais prospecter,
mais il était quasi 19h00 ! Qu'à cela ne tienne, je n'ai pas fait tout ça pour rien !
Même si je dois finir à la lampe torche, je ne pars pas tant que je n'ai pas, au moins trouvé une morille !
Ouf, la lampe est restée bien sagement dans le coffre, elles étaient encore au rendez-vous
Bon, cette fois ci, je peux rentrer, un petit peu plus sereinement.
Et ça sera probablement la dernière journée " momo " de l'année ...
Quoi que !
A la vue de mon séjour précédent, relativement réussi, je décidais de prendre les mêmes, et de recommencer ...
Mais voilà, pourtant, tout le monde le sait, les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas !!!
Pourtant ça commençait plutôt bien avec la découverte d'une grosse morille blonde en moins de dix minutes de prospection.
Hélas, trois heures plus tard, je n'avais retrouvé que deux autres petites noires !
Donc, cette fois, c'est officiel, sur les secteurs que je prospecte, les " momo " 2016, c'est bel et bien terminé !
Mais c'est pas grave, le coin est tellement beau !
Levé 4h50 ! Faut ce qu'il faut !
Pour pas grand chose d'ailleurs pour cette fois !!!
Enfin, je ne me plains pas, je sauve tout de même mon capôt par cette autochtone de 35 +
à la robe franchement sympathique :
Vu que ça ne mordait pas franchement bien, je retourne dans le Borne pour persister un peu ...
Hélas, toujours pas de miracle ! Trois morillons ont tout de même fini dans la musette !
Par contre j'ai juste eu le temps de sauter sur mon appareil photo,
pour immortaliser ce paysage surréaliste que m'offrait le soleil à travers les nuages :
Cette fois, c'est décidé, je conjure le sort, et je finis dans le Jura ... Heu ... En passant par la Suisse !!!!!!!!
Avec tout de même une petite appréhension de me retrouver, je ne sais dans quelle galère !
Tout s'est bien passé !
Je décidais, une fois arrivé sur place, de faire la partie basse de la Serpentine,
de sa confluence avec la Rivière d'Ain, à la cascade du Moulin.
Et là, quel paysage !!!
Pas de grosse truite au rendez-vous, mais avec de tels paysages en décors de font,
ça n'a aucune espèce d'importance !
Ayant rendez-vous le 20 Mai pour un essai de cannes avec un futur client, c'est donc,
comme à mon habitude, que je me rendais sur place dès la veille au soir ...
Et ce qui m'attendais, ne présageait rien de bon pour le lendemain !
La quasi totalité des cours d'eau étaient gris bleutés, voir même marron pour certains !
Il ne tombait pas des trombes d'eaux, mais c'était régulier, et à la fin, ça finit bel et bien par mouiller !!!
Je décidais donc de ne pas pêcher, mais de tenter de monter un peu en altitude pour trouver mes dernières morilles ...
Quelle idée ... ... C'était plus la pluie que je prenais, mais la neige !!!
Et pourtant je n'étais qu'à quelques kilomètres du Grand Bornand !
Rien de féérique, du moins si, cette superbe photo prise pendant les rares secondes de ciel bleu :
Après plusieurs échanges de SMS, nous avons tout de même décidé, avec Nicolas, de maintenir notre RDV ...
... Et ... Et ... On a eu raison !
Soite, l'équipement hivernal était de rigueur, mais le soleil pointe son nez :
La première touche a vraiment été longue à venir, mais vu que l'eau ne s'y prétait pas, on savait à quoi s'en tenir !
Et c'est Nicolas qui ouvre le bal avec cette 45 - encore assez maigre d'ailleurs ...
Mais attention les yeux, avec le soleil et la montagne en arrière plan, que demande le peuple !
Bon ... On finissait la matinée sur ces photos, mais, car il y a toujours un " mais ",
c'est encore en allant pisser, décidément, que je trouvais mes dernières morilles de la saison !
Vraiment limite d'ailleurs !
Quoi qu'il en soit, c'était la première fois que Nicolas avait l'occasion d'en voir en vrai dans la nature,
plutôt que dans des sachets sur un rayon de supermarché !
Et la découverte de ses premières morilles ... ... C'est inoubliable !
On mangeait donc, en terrasse, dans ma petite auberge préférée du pont de la Morette.
Et c'est reparti, mais cette fois, faut que je sauve mon capôt !!!
Et ... ... Et ... ... Et ce fut chose faite !
Avec la même en couleur !
Un beau mâle, bien en chaire cette fois :
Avec toujours et encore ces paysages en arrière plan, dont je ne me lasserais jamais !
On finit cette journée avec une truite chacun d'un petit 45 et une bonne douzaine de morilles ...
Y'a pas, on a fait le bon choix en maintenant cette journée !
Quant à Nicolas, il repart avec une premium 152M dans le coffre ...
Fin près pour de nouvelles aventures ...
Vous n'allez probablement pas y croire ...
Mais j'ai passé l'ouverture de l'ombre à finir une canne pour le salon chasse et pêche de Châteauneuf sur Isère !!!
Mais quelle canne ... ... L'Intuition 954T :
N'ayant pas remis les pieds dans le Jura pour une vraie session pêche depuis l'ouverture,
cela me démangeait vraimment ...
Un seul et unique remède, y retourner !!!
J'avais eu l'occasion pendant mes sorties morilles de mettre quelques coups de ligne par ci par là,
mais je n'avais jamais pu trouver les belles rivières de ce département avec un niveau d'eau satisfaisant.
Et ça n'a pas dérogé à la règle, on prend les mêmes, et on recommence !
Ayant prévu de faire le coup du soir à Châtillon,
c'est en traversant le pont que je décidais de ne même pas sortir de la voiture !
Une fin de crue encore bien tenace m'interdisait toute prospection correcte.
Je décidais donc de finir dans l'Angillon.
Là, les eaux y étaient encore relativement hautes et cassées, mais les truites étaient de sorties ...
... Et c'est l'essentiel !
Malgré un début difficile, plus le soleil se cachait, et plus ça mordait !
Plus de 25 truites ont fini entre mes mains, pas des monstres,
mais tout de même une belle zébrée de 32, pour la plus grosse :
Toujours dans l'idée de repêcher la Rivière d'Ain, je ne pus m'empêcher de repasser,
dès 6h00 du mat', sur le pont de Châtillon ... Et ... Et ... Pas mieux !!!
Direction cette fois ci, la plaine de Nozeroy.
Deux lancers ont suffi pour piquer ma première truite, même pas 20 cm., mais quoi qu'il en soit, ça fait plaisir !
Quand ça commence comme ça ... !
Une heure passe ... ... Deux heures passent ... ... Heu ... ... Trois heures passent ...
... Et toujours pas de truite de maille !
Seulement deux autres petites grignettes ont rejoint la berge, en trois heures de temps !
Alors que j'avais pêché dans les plus beaux spots, de surcroit, très encombrés,
limitant de ce fait la pression de pêche, et ce, sans réel succès,
je me demandais bien ce que j'allais pouvoir faire dans les secteurs plus faciles, et quasi inertes en courant ?
Ma surprise fut d'autant plus de taille !!! Et pas que la surprise d'ailleurs !!!
Elle sortit de nulle part, et pourtant, je l'ai bel et bien vu prendre ma cuillère !
Pour foncer directement dans un herbier ... ... Logique !
La petite seconde de réflexion me parru longue à la vue de ce " Mammouth "
( dixit mon ami " petit pain " du Pays Basque )
se retournant comme un croccodile au milieu de cet herbier, mais la décision fut prise ...
... Tout le monde à l'eau !!!
Malgré que l'on soit mi juin, je peux vous dire, qu'avec le temps bien médiocre de cette année,
et la situation géographique de la plaine de Nozeroy, à quelques kilomètres de Mouthe ...
... Heu ... Heu ... Elle était froide !!!
Un combat tout en puissance mis ma ridicule petite 130 à l'épreuve !
Mais elle a tenu, le fil, et le triple de 10 fin de fer aussi !!!
Bon, l'épuisette était un tantinet ridicule face à un tel poisson,
mais il a tout de même fini dedans !!!
Comme quoi, déçu de ne pas avoir pu pratiquer la Rivière d'Ain dans le but d'attraper un beau " bébé ",
je le fais finalement dans un tout petit ruisseau de moins de 3 mètres de large !
Après la prise d'un tel spécimen de 30 cm. ! ... Heu ... Heu ... : de tour de taille !
Je ne pouvais faire autrement que de persister dans cette superbe Serpentine ...
Hélas, rien de miraculeux n'a clôturé cette journée, bon c'est clair qu'après une telle prise,
même les truites de 30 paraissent ridiculement petites !!!
Rien de miraculeux en truite, mais tout de même une recontre fort sympathique d'un couple de buses :
Cette fois-ci ma session n'allait être que de quelques heures,
ne pouvant rester que jusqu'à 10h00, je décidais coûte que coûte de faire la Rivière d'Ain !
Etant donné que le temps menaçait de plus en plus, et ce, dès la veille,
j'avais tout de même préparé ma sortie, en allant voir Météo France ...
Aucune précipitation avant 11h00 ! J'attaquais donc, la fleur au fusil ... ... En tee shirt !
Heu ... Je pense que vous me voyez arriver avec mes gros sabots !
Première averse, à la limite de l'orage, arrivait dès 7h00 !!!
Bon, ça ne dura pas bien longtemps,
mais se faire réveiller par une douche froide, je m'en serais bien passé !!!
Mais voilà, dans le souci de bien faire, mes amis les nuages, voulant s'assurer que j'étais trempé,
remis le couvert, moins d'une heure plus tard !!! et re !
Là, cette fois, c'est sur, les waders ne me servaient plus à grand chose, j'étais gaugé de la tête au pieds !
Et ... Et ... Et ... Jamais deux sans trois !
Vers les 9h30 la troisième averse enfonça le clou !
A oui, j'oubliais, j'étais pas capot, j'avais fait une grignette de même pas 20 avec une cuillère de 5 !
J'allais quand même pas mettre que du " bla bla " sur cette journée ...
Alors que je commençais à me dire que j'étais en train de vivre une journée de m..de ! BIP !
Une belle autochtone de 30 + me fit enfin sortir mon appareil photo à une demi heure de la fin !
Puis, à la : " Agence tout risque ", à 9h58, à moins de 2 minutes de l'heure que je m'étais fixée,
je piquais enfin cette 40 + qui me fit de nouveau sortir mon appareil photo, mais sous la pluie !!!
Le retour à la voiture, fut, pour un coup, limite apprécié,
pour enfin pouvoir me mettre au sec !
Une petite sortie, on va dire, complètement improvisée, mais cependant, fort sympathique !
En effet, j'avais prévu de remettre à lud'Eau, sa nouvelle canne, en mains propres,
et part la même occasion, en profiter pour pêcher, avec lui, les belles rivières de sa région.
Mais voilà, les niveaux des eaux de quasi tous ces ruisseaux environnants ne nous permettant pas de pêcher correctement,
on c'est donc réfugiés, de nouveau ... ... Dans le Jura !
Direction donc, Châtillon, où j'avais décidé d'y faire le coup du soir.
Je n'avais pas encore eu l'occasion de pêcher ce parcours de la Rivière d'Ain, cette année,
dut aux niveaux des eaux toujours relativement élevés pour pouvoir s'aventurer au milieu du lit.
Et d'ailleurs, c'était encore bien limite ! ... Mais ... Pêchable ...
Et les résultats ne se sont pas fait attendre !
Une belle 40 - finissait dans l'épuisette en même pas 30 minutes de pêche !
Que demander de mieux ? !!!
Je ne pu prospecter, du fait de ce fameux niveau des eaux,
la berge où je me trouvais, que sur une centaine de mètres,
mais finalement, ça tombait bien car Lud'Eau et Aurélien m'attendait déjà pour l'appéro !
Je finissais donc se coup du soir, court, mais efficace, avec quelques grignettes,
et la tête pleine de rêves, à l'idée de la journée complète du lendemain qui nous attendait ...
Les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas !
Plus de cinq heures de pêche dans la Rivière d'Ain pour que je finisse capot !!!
Et fort heureusement que Lud'Eau était là pour sauver l'honneur ...
Enfin un petit honneur ... Avec une grignette que l'on a même pas oser mesurer,
mais à vue de nez, elle faisait entre 15 et 17 !!!
Bon, il faut tout de même pas se pleindre car on a bel et bien eu notre occasion chacun,
Mais les beaux poissons, ils ne finissent pas toujours dans l'épuisette !
Midi sonne, on change de crémerie.
On mange d'abord ! Et direction: Nozeroy et sa fameuse Serpentine ...
La remise en jambe fut difficile, à peine sortie de la voiture que l'on suait déjà,
immédiatement envahi par cette chaleur étouffante !
Comme j'y sentais pas bon ! Mais alors vraiment pas bon !
Je reprenais cependant vite le sourir, et lud'Eau la motivation, quant à peine une dizaine de lancer plus tard,
une belle suivait sa cuillère jusqu'à dans ses pieds, pour finalement disparaitre de nouveau dans sa cachette ...
Mais au moins, on voyait du poisson.
Ça y est ... ... Je sauvais enfin mon capot, en ouvrant le bal dans la Serpentine,
par cette belle autochtone de 35 +
Cette fois-ci Lud'Eau était au sommet de sa motivation quand une truite commençais à jouer avec ses nerfs !
Elle à dut au moins suivre une bonne dizaine de fois sans jamais se décider !
Et c'est finalement en lançant à l'opposé qu'il finissait par piquer, lui aussi, une 35 + sortie de nul part !
Et là, ça commençait à sortir de partout, toute calibré, entre 25 & 27, et ça n'arrêtait pas,
chandelle par ci, rush par là ...
En gros, on s'éclait vraiment, quand on décidait de lever un peu la tête,
et, enfin, de comprendre pourquoi !
Sans commentaire, voilà se qui arrivait sur nous !!!
Verdict ... ... On en a pris plein la courge !!!
Allez, petit résumé, tout en images, de cette journée relativement bizare,
entre calme plat, et euphorie complète, et le tout ... ... Pour finir trempé !
* Nota: J'ai essayé de filmé au maximum, mais comme Lud'Eau ma l'a si gentiment demandé,
et que j'ai de moins en moins de temps de le faire, cette vidéo a été montée par lui-même.
Jérémy, un nouveau client de cette année, hésitais entre plusieurs modèles, pour l'acquisition d'une nouvelle canne.
C'est donc tout naturellement que je lui proposais un RDV dans sa région, la Haute Savoie, pour lui les faires essayer ...
Et c'est également, tout naturellement, de sont coté, qu'il m'invitait chez lui !
J'avais donc RDV avec Jérémy, vers les 18h00, à l'entrée du petit village du Reposoir, où il m'y attendait déjà de pieds ferme !
Rapide présentation, et direction, sans plus attendre, le Foron du Reposoir.
N'ayant que quelques heures devant nous, nous avions décidés de faire la partie la plus simple de ce Foron,
entre le village, et le dernier pont avant l'entrée des gorges.
Hélas, et c'est logique, de belles traces de pas bien fraiches trahissaient le passage d'un autre pêcheur !
Qu'à cela ne tienne, pour un coup du soir de mise en jambes, on s'en accommodera ...
Il prend donc sa canne actuelle: " la Bleue " histoire de ne pas être trop perturbé avant les essais de demain.
Difficle ce fut !!!
Pas moyen, d'ailleurs, malgré tout nos efforts respectif à sauver le capot pour Jérémy !
Et pourtant il allait les chercher ! Enfin presque !!!
Quant à moi, coup de chance, ou expérience ?
Je réussissais à tirer mon épingle du jeu avec ette splendide autochtone mâle de 45 -
On pouvait donc rentrer chez lui pour un apéro bien mérité,
les yeux étincelant de rêve pour le lendemain ...
Pour cette journée d'essais, Jérémy ne connaissant pas le Fier, c'est donc, sans aucune hésitation,
que nous nous rendions sur la plaine d'Alex ...
Cette fois-ci, nous étions dans le vif du sujet.
Je lui prète donc, pour commancer, ma sensations 190L Luxe,
bien adaptée pour la pêche des belles du Fier ...
OUPS ! c'est encore moi qui ouvre le bal avec cette fario au points noirs assez particulier !
Quant à Jérémy ... Heu ... Toujours capot ! Mais quelle paysage
Puis se fut l'heure d'une recontre plutôt inattendue !!!
C'est fou comme le temps passe vite, il était déjà presque midi !
Direction, comme à mon habitude, la petite auberge de la Morette ...
Cette fois, c'est décidé, on passe notre après midi dans le Foron du Reposoir,
et cette fois Jérémy essais l'Emotions 148L ...
OUPS, toujours pas de miracle pour lui, ni pour moi d'ailleurs cette fois-ci !
Mais il réussi, tout de même à sauver son capot avec une sauvage de 25 -
Désolé, non photographier, tellement persuadé que l'on allait faire mieux !
Mais on était tellement bien dans ce foron du Reposoir
que l'on en aurais presque oublié la déception d'une sortie de pêche peu fructueuse ...
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