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Nous avions rendez-vous, ma femme et moi-même, avec Cyril B., que vous connaissez probablement tous,
suite aux diverses aventures en sa compagnie ...
Et c'est tard, voir même limite, très tôt, pour être précis, que nous arrivions :
une heure du mat' bien tassé, à Salies-de-Béarn

Salie-de-Béarn



Cyril avait décidé de commencer la découverte des Gaves par le Saison
( également appelé : Gave de Mauléon ou encore : Uhaitz Handia, en Basque ! )
Cette mise en jambe, histoire de ne pas trop me dépayser,
n'était pas dans le Béarn, mais dans le Pays Basque !

Le Saison ( Gave de Mauléon )

Et ça débutait plutôt bien ...
Cyril nous fait, d'entrée de jeu, une belle atlantique de 35 + juste histoire de mettre en appétit !

Fario Atlantique du Saison

Mais voilà ... Quand ça commence aussi bien, généralement ... : OUPS !
Enfin pour faire simple, Cyril n'a plus rien attrapé de la journée !!!
Quant à moi, je réussissais à  mettre au sec, pour notre première demi journée de pêche,
4 grignettes, que je n'ai même pas mesurées. ( n'ayant jamais pensé une seule seconde qu'elles pouvaient être de maille ! )
Et c'est, arrivé sur un pont, que je lisais, complètement effaré,
un panneau de la fédé indiquant les mailles de part et d'autre de ce fameux pont.
En effet, ce dit pont, faisait la limite entre deux mailles sur la même rivière, en gros : le Haut Saison, et le bas Saison ...
Mais ces deux mailles ridiculements petites m'ont vraiment interpellées que je ne peux m'empêcher d'en parler :
20 cm. pour le bas, et attention les yeux : 18 pour le haut !!!
Pour des rivières de plus de 10 m. de large avec des débits moyens de 25m²/s, une maille à 25 n'aurait choqué personne !
Enfin, c'est mon point de vue ...
Je faits donc un petit appel aux fédés : en ces 5 dernières années les mentalités des pêcheurs ont vraiment évoluées,
il serait grand temps de faire évoluer les votres, et surtout les mailles !
Quoi qu'il en soit, que ce soit Cyril ou moi même, nous n'avons gardé aucune truite autochtone de notre séjour.
Nous finissons donc notre première matinée de pêche vers les 11H00 à quelques mètres de ce fameux pont,
avec un Cyril ... ... Heu ... ... En pleine forme !

Cyril B. dans le Saison

Petites courses rapides pour remplir le frigo, suivies d'un repas fort sympathique, et d'une petite sièste ... Heu ...
Grande sièste, un peu incontournable, et nous voilà repartis pour le coup du soir,
mais cette fois-ci dans un des gaves le plus mythique : le Gave d'Oloron.

Gave d'Olorpn     Cyril dans le Gave d'Oloron

Dur dur !!!
Cette fois, c'est moi qui met au sec, dès les premiers mètres une 25 + ... Et ...
... Et ce fut terminé pour tout le monde !!!
Nous finissons donc, bien tranquillement notre parcours à Sauveterre-de-Béarn, dans un régal d'architecture :

Pont de la Légende



Etant donné que nous avions décidé de rendre visite à nos amis de Sare ( Pays Basque ),
nous ne pouvions pas aller très loin, ni pêcher bien longtemps.
Nous avons donc décidé de faire le coup du matin ( 6H00 / 9H00 ),
au No Kill du Lavoir, dans le Gave d'Oloron.
Perception des cuillères à hameçon simple sans ardillon, et c'est partie ...
Une touche dans la première demi heure pour Cyril, mais sans conclusion,
puis quelques suivis pour moi ... Mais, en fait ... ... Pas grand chose !
C'était comme qui dirais-je : très très calme !!!
Le coin était pourtant sympa :

La Gave d'Oloron

Alors qu'il nous restait à peine une heure de pêche, je décidais de faire l'inverse !
Ne plus lancer le plus loin possible, mais de prospecter les bordures plus calmes et peu profondes ...
Et là, alors que nous étions bel et bien bredouille tous les deux, et que l'on était limite de se décourager,
j'ai juste eu le temps de dire à Cyril, à haute voix : " ça suit ... " qu'il me voyait déjà courrir !!!
Une superbe autochtone typique des Gaves de 45 + venait de prendre ma cuillère.
Un superbe combat, gratifié d'une chandelle à plus de 50cm. de la surface, s'en est suivi,
pour enfin mettre la belle dans l'épuisette plusieurs dizaines de mètres plus bas.
Quelle joie, et quelle beauté cette robe typique que je découvre avec émotions ...

A vous maintenant :

Fario de la Gave d'Oloron     Fario de la Gave d'Oloron



Remotivé plus que jamais, on finissait ce coup du matin sans rien d'autre,
mais, aux anges pour moi avec le souvenir de ce poisson majestueux ... Et ... Trempé pour Cyril !!!
Petite explication :
on va dire qu'il venait de rater une marche que Dieu c'est qui, avait mis en plein milieu de l'eau !
Il faisait chaud, et il ne s'est pas fait mal, mais c'était tout de même un beau plongeon !!!
Merci à toi Cyril pour notre éclat de rire qui s'en est suivi !!!!!!!!!!

Allez, direction Sare, où nous avions prévu de faire une surprise à Christophe,
en allant manger, tous ensemble, à la Venta, en Espagne, où il travaillait. ( période estivale oblige ! )
Et je dois dire que tout le monde a joué le jeu, personne n'a vendu la mèche ...
( Une bonne partie de Sare était au courant de notre venue ... .. Sauf lui !!! )

Christophe à la Venta

Et pour une surprise, ce fut une surprise !
Je ne sais pas si vous vous rappelez les yeux globuleux de Garfield quand il reçoit l'armoire sur la tête
et que sont maitre rentre pile à ce moment là ! ... ...
... Mais c'était à peu près ça !!!



Après ce petit moment de surprise, place à l'apéro, pris tous ensemble :
Isa ( la femme de Christophe ) - Le père de Christophe - Cyril - ma femme ainsi que moi-même.
A part le principal interressé, qui lui, bien évidemment ... ... Bossait !!!
S'en est suivi un repas où l'on a mangé et bu comme des ... BBBIP ...,
avec à la clef une sièste pas seulement méritée, mais juste obligatoire ! Enfin, sans commentaire !!!
A notre réveil, nous avons entamé la tournée des connaissances de Sare, en premier lieu :
Isa et Christophe, chez eux cette fois, pour profiter un peu plus de lui pendant sa pose, puis, ses parents, et grand mère.
Puis " petit pain " le boulanger du village, et ça n'a pas raté, on en a profité pour acheter un gateau Basque !
puis enfin " Le Louis " voisin, et néanmoins amis et partenaire de pêche de Christophe ...
Encore un grand merci
à toutes et à tous pour votre accueil ainsi que votre gentillesse  : un gros bisous de Lyon ...

Ben c'est pas tout ... ... Mais faut rentrer à Salies-de-Béarn !!!



Cette fois, Cyril avait décidé de me faire découvrir les montagnes Béarnaises,
direction donc, le Gave d'Aspe ...


Le Gave d'Aspe

Une heure de pêche ...
Deux heures de pêche ...
Trois heures de pêche ...
Bon, je vais arrêter, mais de quasi 7H00 où l'on a commencé,
jusqu'à midi où l'on avait rendez-vous avec ma femme à Sarrance : capôt !!!

Pont de Sarrance

Heureusement, les paysages étaient là !

Le Gave d'Aspe     Un " bleue " du Gave d'Aspe

La seule et unique chose qui a sauvé la journée,
c'est d'avoir pu observer un saumon en train de remonter sur son lieu de fraie.
Je vous jure, c'est la première fois que j'assistais à un tel spectacle, comme pour Cyril d'ailleurs !
Et je ne vais même pas pouvoir vous montrer la moindre photo tellement on est resté admiratif,
et con par la même occasion !
Aucun de nous n'a pensé à prendre une photo !
Allez, un petit selfie réalisé par Cyril devant le pont de Sarrance :



Direction, maintenant, notre lieu de pique-nique : le Cirque de Lescun ...
Avec le petit village ... ... De Lescun ...
... Et bien évidement, le Gave ... ... De Lescun !!!
Je n'ai pas grand chose à dire, je laisse donc place au photos, elles parlent d'elles-même :

Le Cirque de Lescun

Lescun

Lescun     Le Gave de Lescun

On quitte, avec regret, ce secteur enchanteur, après avoir tenté pendant une petite heure le Gave de Lescun, sans succès,
pour finalement revenir sur le parcours du tour de France, à quelques heures de leur passage d'ailleurs !
Là Cyril a eu une excellente idée, car on s'est arrêté de nouveau dans le Pays Basque pour le coup du soir ...
Dans le fameux Saison de notre premier jour ...
Et ... ... Et ... ... Et on a sauvé notre capôt, tous les deux !
Pas des monstres, 21,5 pour la plus grosse, mais cependant largement de maille, rappelez-vous, c'est à 18 !
On finit cette avant dernière journée sur un magnifique plat :

Le Saison

Après avoir passé par des gours somptueux

Le Saison

Mais voilà ... Maintenant il fallait remonter sur la route, et c'était pas gagné !
Quand, sortie de nul part : un escalier, en pleine brousse, nous attendait !!!

Cyril en pleine remonté du Saison



Dernier jour ... ... Snif !
Malgré que l'on devait rendre les clefs du gite avant 10H00,
on craque et l'on retourne dans le Gave d'Oloron !
Nous avions maxi 2H30 de pêche, mais on y croyait dur comme fer.
La chance m'a d'ailleurs encore souri avec la prise de cette 35 tout pile, dès notre arrivée.

Fario de la Gave d'Oloron

Et ce fut ... Heu ... Bel et bien terminé !!!
Dernière petite photo de ce mythique Gave ...

Le Gave d'Oloron

A oui, j'allais oublier, on ne pouvait pas partir du Pays des Gaves, royaume du Saumon,
sans prendre en photo le rond point le plus connu du Béarn !

Rond point du Béarn     Rond point du Béarn

C'est donc les yeux humides et tristes de voir à quelle vitesse était passé se week end prolongé, que l'on repartait sur Lyon ...
Mais cependant la tête remplie de souvenirs avec déjà l'intention d'explorer de nouveaux secteurs des gaves ...
Vivement l'année prochaine !

Allez ... Pour faire patienter, un petit résumé ... ... Tout en images :









Ludo, un passionné de pêche à la truite, et de surcroît, fan de mes vidéos et de mon site,
me contactait à plusieurs reprises, en me proposant de me faire découvrir son Foron de prédilection ...
Pas facile fut la tâche !
Trouver une journée dans mon agenda déjà bien chargé, n'allait pas être des plus évident ...
Mais comme me confiait sa compagne : " Il ne tient vraiment plus en place !!! "
Je finissais finalement par libérer une journée !
Mais voilà, la seule journée que j'ai pu libérer tombait en plein milieu d'une sécheresse caniculaire sans précédent !
Une seule et unique question, et pas des moindres, se posait : " où trouver de l'eau ? !!! "



Je sors de mon boulot, je saute dans la voiture, et direction, sans plus attendre, la Haute Savoie ...
Mais voilà, ce que je redoutais le plus, finit tout de même par arriver : les bouchons des départs en vacances !
Là, je ne vous explique pas, le soleil sur le bitume à la limite de fondre, couplé à la chaleur des moteurs,
et le thermomètre de voiture atteignait la barrière fatidique des 40 !!!



Je ne vous explique pas comment j'ai apprécié la fraicheur du lac Léman, et surtout l'apéro,
assis à la terrasse d'un resto fort sympathique que Ludo avait réservé.
S'en est d'ailleurs suivi, un repas tout aussi sympathique !



Dégouté de cette situation de sécheresse, et surtout dégouté de voir son Foron de Sciez à un tel niveau d'eau,
que nous nous sommes réfugiés, sans doute comme la plupart, sur la Basse Dranse.

Ludo dans la Basse Dranse

Mais voilà ... On n'a pas pu pêcher autant que l'on aurait souhaité,
car même avec des niveaux d'eau extrêmement bas,
nos amis rafteurs venaient inéluctablement ponser le fond de la Dranse avec leurs embarcations !
Dans pleins d'autres circonstances cela m'aurait plutôt dégouté, voir même énervé,
mais cette fois, ça nous a plutôt fait rire tellement ça frôlait le ridicule !
Quoi qu'il en soit, malgré quelques grignettes et une 30 + dépiquée grâce à une superbe chandelle,
ce ne fut vraiment pas euphorique !
Mais Ludo était heureux ...
Heureux de se retrouver à la pêche en ma compagnie, et surtout heureux d'avoir pu voir,
en vrai, une petit lacustre de 60 - venant nous saluer à plusieurs reprises ...
Allez, on ne décourage pas, direction, toujours la Basse Dranse, mais quelques centaines de mètres
en dessous de ses confluences avec les trois Dranses ( Brevon - Morzine et Abondance )

La Basse Dranse

Là, il en rate une, apparemment pas vilaine, d'entrée de jeu, et moi je fais une 25 - ...
... Heu avec un grand coup de c... BIP, en me décrochant d'une branche !
Ce fut d'ailleurs assez original !
Le barrage ayant enfin laché un peu du lest, cette fois, on ne peut plus passer ....
Retour donc, à la voiture ... ... Mais voilà, maintenant se pose une question !
Où va-t-on bien pouvoir aller ?
Etant donné que la Dranse que je connais le moins étant celle de Bellevaux ( ou Brevon )
Ludo décidait donc de me faire découvrir une zone de gorges plutôt sympathiques.
Jugez par vous même :

Le Brevon

Mais voilà, une autre personne, ou deux, avaient eu exactement la même idée que nous, mais ...
Car il y a un " mais ", quelques minutes avant nous !!!
De belles traces d'eau en forme de stries de bottes ornaient les plus gros rochers !
Celà nous réconfortait légèrement vu que ça faisait presque une heure que l'on pêchait sans la moindre activité !
Dégoutés tout de même, on repartait, une fois de plus, à la voiture,
en se demandant, encore une fois de plus, où on allait pouvoir trouver de l'eau ?
Sur le chemin pour aller à Bellevaux, nous avions remarqué une petite cascade à proximité de la route.
On décidait donc, ne connaissant absolument pas cette rivière, ni l'un, ni l'autre, de la pêcher !
Cette belle cascade créée par la construction artificielle d'un seuil, mais néanmoins sympathique,
se voyant, comme je le disais, de la route, le verdict fut sans appel : Pas une touche !
Nous décidons donc de passer au dessus ...
Là, je le déconseille fortement à toutes personnes ayant le vertige !
On passe sur une ridicule petite corniche au dévers bien prononcé avec, bien évidemment,
stricement rien pour se tenir !!!
CQFD une fois en dessus, on piquait très rapidement, chacun notre poisson !
Une grignette pour moi, et une 25 + pour Ludo

Ludo et sa truite

Mais voilà, quant on découvre ... On découvre !
L'euphorie fut de courte durée, en effet un petit chemin, très praticable, lui, arrivait au bord du ruisseau,
quelques centaines de mètres au dessus de la cascade ! ... Donc ...
... Les touches se sont évanouies comme par enchantement !
On repart donc à la voiture, pour la " n " ième fois, pour finalement aller voir,
juste histoire de, son fameux Foron de Sciez ...
Le fameux lieu de prédilection de notre ami Ludo.
Et là, il craque, devant ce spectacle de désolation, où juste un filet d'eau reliait quelques mares aux débits inexistants !
Ludo me regarde, et me dit :
" On arrête, et histoire de finir en beauté, on prend l'apéro chez moi,
devant un bon barbeuc à se remémorer des anecdotes de pêche ... "
Comment refuser ?
Sans commentaire sur la fin de la journée, sympathiquement bien arrosée !!!
Je remercie encore Ludo et sa compagne pour leur formidable accueil.








Celà faisait déjà plus d'un an que Quentin m'avait contacté pour une journée de pêche en ma compagnie,
mais voilà, nos calendriers respectifs n'ont jamais permis de le faire.
Comme quoi, qui vient à point à qui sait attendre,
car cette journée que l'on a passée ensemble ...
... Il n'est pas près de l'oublier !!!
Nous avions rendez-vous à 5h00 du mat devant l'hôtel du cerf à Pont du Navoy,
et je m'y suis pointé avec quelques minutes d'avance.
Quant à Quentin, ce n'est pas en minutes qu'il fallait compter son avance !!!
L'impatience et la peur d'être en retard, y étaient sans doute pour beaucoup !
On était donc pile dans le timing pour commencer notre journée de pêche.
Je vais tout de même l'avouer, la chance, joue un rôle significatif dans la pêche ...
Vous n'êtes pas sans savoir que la canicule et la sécheresse ont plongé,
depuis maintenant presque un mois nos belles rivières françaises dans de ridicule oasis au milieu d'un désert !
Mais voilà, un orage tant attendu, avait ajouté, la veille, pas loin de 3m3/s à notre rivière d'Ain,
et nous étions pile-poil sur cette seule montée des eaux que la rivière a eu depuis fort longtemps ...
Ça commençait donc très fort pour moi, avec à peine 30 mètres de rivière prospectée ...
Une 45 + finissait déjà dans mon épuisette !

Fario de 45 + de la Rivière d'Ain

Puis ce fut le tour de Quentin avec deux grignettes, mais à la robe ... ... Juste féérique !
Nous voici maintenant arrivés dans mon secteur préféré ... ... Et pour cause !
Une deuxième 45 + finissait, de nouveau, dans mon épuisette !
Et quelle robe !

Fario de 45 + de la Rivière d'Ain     Fario de 45 + de la Rivière d'Ain

On finissait la scéance photos dans la plus grande délicatesse pour une remise à l'eau optimale.
Je suivais d'ailleurs, assez longuement le poisson pour m'assurer que tout allait bien ...



OUPS ! Et re OUPS !
On reprend bien tranquillement nos deux cannes, et vois tu pas que deux pêcheurs, assez chelou d'ailleurs,
s'étaient installés à quelques dizaines de mètres devant nous ...
Ni bonjour, ni merde d'ailleurs ! Ils se reconnaitront probablement, s'ils regardent mon site ! ( ce que je doute fort ! )
On décide donc, Quentin et moi même, de faire comme eux, l'ignorance totale, tout en les contournant,
à notre tour, jusqu'aux rapides suivants ...
Je refais une 30 +, puis ce fut le désert total pendant presque 2 heures !
Tiens, voilà un petit rayon de soleil, juste le temps d'une photo :

La Rivière d'Ain

Il était maintenant l'heure d'aller manger.
J'arrête donc la caméra et je remets la cuillère sur son accroche leurre,
tout en proposant à Quentin qu'il pêche les derniers courants le plus soigneusement possible
pour qu'il sauve enfin son capot en truite de maille !
Et c'est pratiquement à quelques mètres de la fin de ce dit courant, que je l'entends s'exclamer :
" Ça suit, ça suit ... "
Effectivement une 30 + était en train de suivre sa cuilère à plusieurs reprises,
et ce, à quelques millimètres du triple !
On croyait vraiment, à chaque fois, qu'elle allait prendre !
Elle venait maintenant de se caler derrière un rideau de branches,
où seule une fenêtre de lancer d'à peine 1m² était possible !
Plusieurs tentatives " ratées " ont été nécessaire, pour finalement ... heu ... ... Finir dans une branche !!!
N'ayant plus rien à perdre, avant que Quentin récupère sa cuillère,
je lançais donc à mon tour, et même un peu plus loin que prévu ...
Et là, je l'entends : " Ça suit, putain, c'est gros ! "
Un " pain " mémorable dans la canne s'en est ausitôt suivi !!!
Une 45 - que l'on n'avait vraiment pas vue, était cachée sous cette fameuse branche !
Et quelle truite ... ... Une splendide Adidas !!!

45 - de la Rivière d'Ain    

Là ... ... Cette fois ... ... On peut aller manger !

Après un bon repas à l'Hôtel du Cerf, direction : St Claude, dans le Haut Jura.
Effectivement, comme nous avions peur de l'invasion des canoés sur la Rivière d'Ain,
nous avions décidé de pêcher, pour la fin de la journée : la Bienne.

La Bienne

De plus, l'ayant découverte récemment par le biais de Thomas,
où nous avions plus ou moins été obligés de s'arrêter à cause du froid,
l'occasion était rêvée, cette fois-ci, de continuer jusqu'à l'entrée de la ville.
On se gare donc exactement au même endroit qu'avec Thomas,
mais l'on descend légèrement plus en aval ... Et c'est partie ...
L'eau y était tout aussi basse que dans la Rivière d'Ain, mais cependant, bien plus froide !
OUPS, pas de bol pour notre ami Quentin, qui avait décidé de se mettre en short et en baskets !!!
Une bonne heure passe ... ... Puis deux, quand je dis à Quentin : " Bon ... Dans ce superbe petit rapide,
c'est là, où jamais, que tu sauves ton capot de truite de maille ! "
Et ... ... Et ... ... Et, c'est arrivé !!!
Une belle 35 + finissait dans l'épuisette pour enfin illuminer son visage de joie !

La truite de la Bienne de Quentin

Par contre combien elle mesurait réellement, on ne le saura jamais,
elle est repartie à l'eau pendant la scéance photos !
Ce n'est pas grave, elle faisait largement plus de 35, et c'est déjà pas mal.
Allez ... On continue ... ... Dans l'inconu !
En effet, on venait juste de dépasser l'endroit où l'on s'était arrêté avec Thomas.
Hélas pas d'autre touche, ni pour lui, ni pour moi d'ailleurs !
On se posait maintenant des questions très simples : " Que fait-on ? On continue ? Ou on va sur le No Kill de Jeurre ? "
Et c'est en pesant le pour et le contre que je lui disais, de nouveau :
" Ce qui nous déciderait tout de suite, c'est que tu nous piques une de 50 maintenant ! "
Bon, que dire ? Quentin m'a tout de même sorti à un moment : " t'es devin ou quoi ? "
Car je vous le donne en mille ... Heu ... ... Heu ... ... C'est arrivé !!!
J'avais à peine fini ma phrase que je l'entendais : " C'est gros, c'est gros ! "
J'allume donc ma caméra en urgence tout en ramenant le plus vite possible ma cuillère pour m'occuper le l'épuisette.
Quentin ayant bien trop à faire, et en tremblant comme une feuille, c'est pas évident !
Allez, je me risquais à dire une taille, ça fait 60 ! Non, tout de même pas, mais c'est vraiment pas vilain !
Quentin était à la limite de paniquer quand elle tournait autour de lui et surtout quand il la voyait piquée au bord des lèvres !
Un cri de joie s'est probablement fait entendre jusqu'au beau milieu de St Claude,
 quand elle a fini par atteindre mon épuisette, tout en se dépiquant dedans !
Une joie sans égard se lisait sur son visage, quand il me dit :
" C'est mon record, c'est la plus grosse truite de ma vie, et en plus, je la fais avec toi ! "
Allez, j'avais été un peu enthousiasme sur la taille, voici les photos de cette 55 - :

fario de la Bienne de Quentin

fario de la Bienne de Quentin     fario de la Bienne de Quentin

en conclusion, un petit résumé, tout en images ...









Les Vacances ... Ah les vacances, vous ne pouvez pas savoir comment je les attendais, cette année !!!
Mais voilà, maintenant ... ... Elles sont derrière moi ! SNIF !!!
Bon, l'avantage, je suis à nouveau joignable ! ( mails, ou commentaires You tube )
La boutique, ainsi que mon atelier, sont également de nouveau opérationnel ...
Allez, sans plus attendre, une petite photo humoristique des ces dites vacances !

Hervé davant une rue du Vaucluse, inratable : la rue de la truite !



Je ne vais pas décrir mes vacances au jour le jour, une raison très simple ... ... C'était mes vacances !!!
Mais je vais tout de même vous faire découvrir les paysages sympathiques que j'ai pu y rencontrer,
ainsi que les plus belles prises ...

En premier lieu, l'éternel Jura !!!
Avec une 40 - pour Aurélien et moi même, et une 50 -

Vouglans

Fario de la Bienne     Fario de la Rivière d'Ain

Fario de la Rivière d'Ain

Puis direction l'Aveyron, pour découvrir le Tarn, et ses affluents, comme la Jonte et la Dourbie

Le Tarn

La Jonte et le Donjon de Peyreleau     Cantobre

Puis direction les Alpes de Haute Provence, pour rejoindre Cyril ...
Avec une 30 + pour lui, dans un paysage de rêve !
Le mytique pont du Châtelet seul voie d'accès au hameau de Fouillouse,
pour nous offrir un superbe point de vue sur la naissance de l'Ubaye.

Truite de l'Ubaye de Cyril     Cyril dans l'Ubaye

Pont du Châtelet     L'Ubaye

Pour enfin finir dans le Vaucluse ... ... Et ses Sorgues !
En passant par la camargue ...

Un héron sur son cheval camarguais     Flamant rose
La Sorgue d'Entraigues     La Sorgue
La Sorgue     Simon dans la Sorgue

La Sorgue

Et quelques belles prises des Sorgues ...

 Fario de la Sorgue     Fario de la Sorgue d'Entraigues

Fario de la Sorgue 







Col de Vars

Ayant été marqué, pendant mes vacances, par ses paysages de rêves,
je m'étais juré de revenir avant la fermeture,
mais cette fois, avec mes cannes !!!



Le col de Vars faisant la délimitation entre les Hautes Alpes et les Alpes de Haute provence,
j'optais, pour mon premier jour, pour la découverte de l'Ubaye,
coté Alpes de Haute Provence, au niveau du pont du Châtelet.
Levé 5h00 ! Faut ce qu'il faut !
Puis direction Fouillouse et son fameux pont ...
Arrêt dans un petit village, juste avant, seul accès à la rivière, puis la marche commence ...

Les montagne de l'Ubaye

Y'a pas la montagne, au lever du jour, c'est vraiment sympa, et quel calme !
J'arrive finalement assez rapidement à la rivière, pour faire quelques lancers,
très vite fructueux d'ailleurs !

L'Ubaye

Je ne faisais pour l'instant que des petites grignettes, mais ça mordait relativement bien.
Je continuais à marcher en attendant, limite avec impatience,
le moment ou j'allais enfin apercevoir ce fameux pont !
Je me demandais d'ailleurs, comment ils avaient pu faire à l'époque pour ériger un tel édifice ?
Les premières pierres ont tout de même été posées en 1879 et surplombent la rivière de plus de 108 m. !

Le pont du Châtelet sur l'Ubaye

Je le contemple un petit moment, tout en en profitant, pour faire une pose.
Puis vint enfin le moment de la première " vrai " truite !
Une belle de 35 finissait dans l'épuisette.
Quelle couleur, dès la touche, c'est ce qui m'a le plus surpris à travers cette eau turquoise ...

Fario de l'Ubaye

Plus je montais, et plus ce pont me fascinait !

Le Pont du Châtelet     Le Pont du Châtelet
Le Pont du Châtelet     Le Pont du Châtelet

Quand je fut bloqué !
Pas moyen d'avancer, disons si, ou peut être !
Mais plusieurs facteurs m'y ont dissuadés ...
En premier lieu, j'étais tout seul, puis je ne connaissais pas du tout le secteur,
et enfin, le dernier point, et non des moindre, l'eau commençait à monter, et à troubler !
Ce qui m'intriguais le plus, c'était de ne pas en connaitre la raison !
Temps magnifique, en théorie pas de barrage en amont, donc pourquoi ?
Fonte des neiges ?
Je décidais donc de prospecter, à font, ce dernier grand trou,
et vu que l'eau troublait, ce fut vraiment payant !
Une demie douzaine de truites d'affilées, furent mises au sec !
32 pour la plus grosse :

Fario de l'Ubaye

J'en profite, sur le chemin du retour, pour prendre une dernière photo, avec le soleil, cette fois !

L'Ubaye

N'ayant pas pu passer sous le pont, et étant, je doit l'avouer, un peu frustré,
je décidais de reprendre la voiture, pour recommancer mon parcours légèrement en amont ...
Tient d'ailleurs ... ... Le pont ... ... Coté pile !!!

Le pont du Châtelet

Puis en descendant à la rivière, je discute bien tranquillent avec une marmote !
Bien grasse, et pas très farouche !

Une marmotte

Il était maintenant un bon 14/15h00, plein soleil, il ne fallait donc pas s'attendre à des miracles !
Donc pas de photo suplémentaire de truite, mais encore des zones de gorges fort sympathique aux eaux ...
... Que dire de l'eau ... ... Regardez !!!

L'Ubaye

L'Ubaye    

Je ne pêchais pratiquement plus ... ... J'admirais !

L'Ubaye     L'Ubaye

Je décidais cependant de rentrer car je devais aller repérer les lieux pour ma sortie du lendemain,
et ce, avant qu'il fasse nuit !

Allez, une dernière petite photo, prise en rentrant à la voiture, rien que pour les yeux !!!

Hameau de Grande Serenne

J'arrivais donc, juste à temps, pour repérer le lieu où j'allais, en théorie, commencer le lendemain.
En effet, j'avais décidé de faire les gorges du Chagne, mais quazi dans leurs totalité !
Et je dois dire, qu'avec du recul, je ne savais vraiment pas ou je mettais les pieds !!!



J'avais imprimé une vue satellite et identifié un petit sentier qui devait me mener à un pont en bois ...
Hélas, se fameux sentier, pourtant repéré la veille, ne faisait, en fait ... ... Que quelques centaines de mètres !
Je me retrouvais donc, très vite ... ... Heu ... ... En pleine brousse !!!
Mais coup de chance, ou sens de l'orientation, j'arrivais aidé du claire de lune ( il était 6h00 passé ),
sur un chemin forestier à quelques mètres de ce petit pont ... ... OUF !
Je commençais donc à pêcher ce torrent, totalement inconnu pour moi.
Et moins d'un quart d'heure plus tard, je faisais déjà une 30 - !

Fario du Chagne

Les touches se succédaient à un rythme, on va dire, correct !
Il ne fallait donc pas se pleindre pour la première approche de ce torrent ...
Mais voilà, les gorges commençais à se dessiner, sympa pour les yeux,
mais plus éprouvant pour moi !

Le Chagne     Le Chagne

Je ne vais pas narrer ma journée heure par heure, car elle a été très très longue !!!
Elle à comportée des ascensions, rive droite, pour contourner un rocher,
alors que le seul et unique passage était rive gauche !

Le Chagne

Le Chagne     Le Chagne

C'est çà quant on découvre ...
Mais à chaque obstacle vaincu, de belles émotions derrières !

Le Chagne

Fario du Chagne

Enfin fut le temps d'une belle 35 - au bout de la ligne !

Fario du Chagne

Fario du Chagne

Allez ... Dernières petites photos, où on se demande bien, d'ailleurs, comment il tient ... ... Le sapin !

Le Chagne     Un sapin sympa !

Une journée avec une bonne trentaine de truites pour une moyenne frôlant les 25.
Donc en résumé, que du bonheur, mais très physique ...
En effet, rapellez-vous, je démarrais ma descente vers les 6h00,
pour finalement arriver en haut des gorges, à Vars St Marie, vers les 18h30 !
Soit un bon 12 heures passé d'ascension !!! et re !!!
Mais voilà, c'est pas fini ... ???
Maintenant il faut revenir à la voiture, garée sur le bas coté de la nationale,
soit ... Plus de 6 km. en tête d'épingle !
Mais voilà ... ... C'est toujours pas fini ... ???
Je faisais dans la foulée, en voiture, les 300 Km. qui me séparais de chez moi,
pour enfin mettre les pieds sous la table, pour un repas bien mérité, à minuit moins le quart !!!

Moralité : les belles émotions, ça se mérite !

Allez, petit résumé de ce week end, à la découverte du col de Vars, tout en images :










En cours de réalisation ...




     
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